L’Iran bombarde deux bases américaines en Irak

Illustration du drapeau iranien avec le général Qassem Soleimani
L'Iran avait prévenu : il y aurait des représailles suite à l'assassinat du général Quassem Soleimani. — Tasnim News Agency

Quelques jours après l’assassinat du général Qassem Soleimani par des drones américains, l’Iran a mis ses menaces à exécution en bombardant deux bases américaines en Irak.

Il aura fallu attendre moins d’une semaine pour voir apparaître la réplique des Iraniens après l’assassinat d’un militaire haute gradé, le général Quassem Soleimani. 

Assassiné sur ordre du président américain Donald Trump par attaque de drone alors qu’il se trouvait dans une voiture à proximité de l’aéroport de Bagdad, sa mort a suscité en Iran un soulèvement populaire et un rejet profond des Américains. 

Dans ce contexte, l’Iran avait promis à son ennemi américain, d’importantes représailles : celles-ci ont été mises à exécution dans la nuit du 7 au 8 janvier. 

Les bases américaines d’Aïn Al-Asad et d’Erbil en Irak ont ainsi été bombardées par une quinzaine de missiles iraniens. 10 auraient visé la base aérienne d’’Aïn Al-Asad, et 5 autres avaient pour cible la base d’Erbil. 

Un bilan encore inconnu 

Pour l’heure, le bilan de cette double attaque reste inconnu. Si la télévision publique iranienne a annoncé le chiffre de 80 morts, les officiels américains ont de suite démenti cette information. Donald Trump a déclaré sur son compte Twitter : « L’évaluation des dégâts et des victimes est en cours. Jusqu’ici tout va bien ». Le président américain devrait prendre la parole dans la journée pour donner un bilan plus précis de la situation. 

Du côté Iranien, on salue cette attaque : le guide suprême de la République islamique d’Iran, Ali Khamenei, a déclaré mercredi que ces tirs iraniens étaient « une gifle au visage » des États-Unis, comme le rapporte France Info.

Si la tension est encore montée d’un cran entre les États-Unis et l’Iran, laissant entrevoir la possibilité d’un conflit armée, les différentes parties ont néanmoins appelé rapidement à l’apaisement.

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