Facebook se lance dans le e-commerce entre particuliers

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On pourra bientôt acheter ou vendre entre particuliers via Facebook, comme sur Leboncoin. — Book Catalog / Flickr

Après plusieurs tentatives infructueuses, avec Marketplace, le géant US met les grands moyens pour être un acteur reconnu des ventes de particulier à particulier.

Facebook a annoncé lundi qu’il allait déployer à l’échelle mondiale une plate-forme web dédiée au e-commerce entre particuliers. Les utilisateurs pourront mettre en vente un objet en postant une description et une photo du produit sur la plate-forme Marketplace, accessible depuis un onglet spécifique de l’application Facebook.

Les acheteurs pourront pour leur rechercher les annonces qui les intéressent en utilisant un filtre selon la catégorie, le prix ou la localisation, précisent Les Échos.

Le géant US des réseaux sociaux ne devrait pas « faciliter » le paiement ou la livraison via des services supplémentaires, se limitant au rôle d’intermédiaire.

Marketplace est déjà disponible au États-Unis, en Australie, au Royaume-Uni et en Nouvelle-Zélande.

Pour réussir son pari, Facebook compte s’appuyer sur les 1,71 milliards d’utilisateurs actifs recensés sur la planète. Or, la firme estime que 450 millions d’entre-eux ont déjà l’habitude de fréquenter des « groupes de vente ».

Le bon moment selon les experts

Dans le passé, en 2007 puis 2010, le géant du Net avait déjà tenté de se faire une place dans ce secteur très lucratif, dominé au niveau international par eBay et Craiglist et en France par Leboncoin. Des essais infructueux.

Mais cette fois, Facebook peut se targuer, en plus d’un nombre d’utilisateurs record, de posséder une puissance financière très solide, en tant que cinquième capitalisation boursière mondiale avec 367 milliards de dollars.

Lundi, l’action eBay avait déjà perdu 2 points à Wall Street.

«  C’est le moment idéal. Il existe une demande très forte pour l’échange de produits et services entre particuliers. C’est un segment de marché où aucun autre géant de la tech n’est présent tandis que des acteurs traditionnels sont fragilisés », remarque d’ailleurs Yves Marin, consultant au cabinet Wavestone (ex-Kurt Salmon).

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