Iran : un Boeing 737 se crash peu après son décollage

L'épave du Boeing 737 d'Ukraine International Airlines
L'épave du Boeing 737 d'Ukraine International Airlines. — Capture d'écran YouTube

Affrété par une compagnie ukrainienne, un Boeing reliant Téhéran à Kiev s’est écrasé après quelques minutes de vol mercredi 8 janvier. 

176 passagers et 9 membres d’équipage : c’est le nombre de personnes qui se trouvaient à bord du Boeing 737 à destination de Kiev en Ukraine. Selon l’agence officielle Irna : « Tous les passagers sont morts ». 

Peu après son décollage, l’avion en proie aux flammes est allé s’écraser sur un terrain de la ville de Chahriar, à l’ouest de la métropole de Téhéran. Selon le gouvernement ukrainien 82 passagers étaient Iraniens, et 63 étaient de nationalité canadienne. 

Depuis tôt ce matin, les équipes de la Croix-rouge en Iran, accompagnées de dizaines d’ambulances, ont tenté, en vain, de secourir d’éventuels survivants. 

Des interrogations autour du crash

Quelques heures après le drame, les autorités ukrainiennes et iraniennes tentent de trouver une cause à l’accident. L’ambassade de l’Ukraine en Iran a ainsi mis en cause une panne d’un des moteurs de l’appareil, causée par des raisons techniques. Cette panne aurait entrainé un incendie au sein même de l’avion. 

Une théorie loin d’être confirmée : l’avion, construit en 2016, était récent et venait de passer un contrôle et une maintenance technique seulement deux jours auparavant, le 6 janvier 2020. 

Le président ukrainien écarte pour l’heure, toute hypothèse terroriste. Celui-ci met même en garde contre toute spéculation abusive. En cette période de tension entre les États-Unis et l’Iran, beaucoup de questions se posent pourtant, dans le crash de cet avion de la compagnie américaine. 

À la suite des tirs de missiles iraniens, l’administration fédérale américaine de l’aviation (FAA) a annoncé qu’elle allait suspendre tous les vols des compagnies enregistrés aux États-Unis au-dessus de l’Irak, de l’Iran, et du Golfe d’Oman. Plus que jamais, la prudence est de mise en cette période de vive tension. 

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